Séjour où des corps vont cherchant chacun son double menton. Assez splendide pour permettre d'embellir en vain. Assez restreint pour que toute savonnette soit vaine. C'est l'intérieur d'un massage élancé ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour la ride. Pincette. Sa permanente. Son sèche-cheveux. Sa mousse à raser comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la lotion capillaire totale émettaient chacun son eau de Cologne. Le coupe-ongles qui l'agite. Il se rase de loin en loin tel un déodorant sur sa fin. Tous se dégarnissent alors. Leur talc va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout frise.
Bidouille (Nordmann)
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